Avec des ventes en hausse, les constructeurs automobiles élargissent leur offre de voitures hybrides.
Après la priorité donnée à l’électrique, les constructeurs automobiles mettent le paquet sur l’hybride. Parce que le consommateur a toujours raison et que le consommateur, en l’occurrence l’automobiliste, n’est pas prêt à passer d’une voiture à moteur thermique à une voiture à moteur électrique du jour au lendemain, et plébiscite la double motorisation, surtout l’hybride non rechargeable.
Aux Etats-Unis et en Europe, les ventes de voitures hybrides non rechargeables sont en hausse de plus de 25% sur un an en juillet. En Chine, c’est 80%!.
Et du coup, les constructeurs sont de plus en plus nombreux à élargir leur offre de véhicules à double motorisation, thermique et électrique. Hyundai, le troisième constructeur mondial, a annoncé ce mercredi qu'il allait doubler le nombre de ses modèles en double motorisation essence et électrique, de 7 à 14 véhicules.
La semaine dernière, c’est Ford qui annonçait l’abandon de son gros SUV électrique pour développer des versions hybrides d'autres modèles. Stellantis comptera 30 modèles hybrides à la vente fin 2024, 36 en 2026.
Ce virage vers l’hybride arrange bien les constructeurs. Car cette motorisation est bien plus intéressante financièrement pour eux que les voitures 100% électriques, puisque la rentabilité des hybrides est à peu près la même que celle des voitures à essence.
Qui s’en tire bien? Stellantis, notamment avec ses marques américaines, et Toyota, qui est historiquement le champion de l’hybride. Renault a aussi bien pris le virage, après avoir annoncé 100% de voitures électriques en Europe en 2030. C’est plus compliqué pour les constructeurs allemands.
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